Notre histoire
C’est avec une profonde émotion que je rends hommage ici à mon grand-père,
Albert Grisolle, à l’origine d’une vocation familiale dont je suis aujourd’hui l’héritier.
Issu d’une lignée d’ébénistes de père en fils, il était lui-même menuisier de métier. Dès 1956,
l’ébénisterie familiale produisait déjà plus de cercueils que de meubles, tant la demande
devenait importante. Ses fils, tous diplômés d’ébénisterie, ont intégré l’entreprise aux côtés
de leur père.
Avec le temps, la fabrication de cercueils passa sous la responsabilité de son fils Maurice
Grisolle, et l’activité évolua naturellement vers l’organisation des convois funéraires. Cette
nouvelle orientation marqua le début des pompes funèbres Grisolle, que toute la famille
choisit de développer ensemble.
Face à l’essor de la demande, l’entreprise grandit encore avec l’ouverture d’un service de
marbrerie funéraire, porté par son fils Jean Grisolle, puis avec la création de la première
chambre funéraire du Var, à Sainte-Anastasie-sur-Issole.
La population du village participa pleinement à la vie de l’entreprise : culture des fleurs pour
les compositions funéraires, fabrication de cercueils, marbrerie, convois, fossoyage.
Toute une communauté unie autour du service rendu aux familles.
Le cadet de la fratrie, Jacques Grisolle, rejoignit à son tour l’entreprise comme mécanicien
carrossier, chargé de l’entretien de la flotte automobile funéraire.
Jean, parallèlement, se forma à la thanatopraxie, à une époque où cette discipline devenait
réglementée en France (1976). Il fit partie des premiers Français à aller se former en
Angleterre, parmi les élites de ce métier.
Ce qu’ils m’ont transmis dépasse le simple savoir-faire.
Ils m’ont appris la rigueur, l’amour de notre métier, le sens du détail, et le respect profond
des traditions. Ils ont fait naître en moi une passion, nourrie par l’exigence, l’humilité, et la
richesse humaine de cette vocation.
Moi, Sébastien Grisolle, formé à la même école de thanatopraxie que tonton, j’exerce dans le
funéraire depuis 1997, avec toutes les facettes que l’on connaît de ce domaine. Chaque jour,
je poursuis ce chemin en restant fidèle à l’héritage familial, avec la même passion et le même
respect que mes aînés.
Merci pépé d’avoir engagé toute la famille et d’être allé au-delà, votre savoir a été transmis de
génération en génération.
Je vous dois ce que je suis !



